Le Blog et le Site de ma femme :
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Un jour, une épouse, furieuse, appelle son mari sur mon portable :
"Et bien, vieux saoûlard, où est-ce que tu es ?"
> "Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse. Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi".
"Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te ...l'offrir".
> La femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante :
"oh oui, mon amour, je me souviens"
> "Et bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"
"Et bien, vieux saoûlard, où est-ce que tu es ?"
> "Et bien, te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très longtemps, tu avais repéré une superbe bague sertie de diamants et tu en étais tombée dingue amoureuse. Je t'avais dit à ce moment : "un jour elle sera à toi".
"Mais à cette époque je n'avais pas encore assez d'argent pour te ...l'offrir".
> La femme, calmée et soudainement toute émue, la voix presque sanglotante :
"oh oui, mon amour, je me souviens"
> "Et bien, je suis dans le bistrot, juste à côté"
je vais essayer de vous transmettre par ces quelques lignes, la passion que j'ai pour les scooters Vespas.
Je peux vous dire que cela à commencé à l'age de 10 ans lorsque mon pére a fait l'achat d'un Vespa d'occasion accouplé a un sidecar, a l'époque en 1952 c'était notre voiture, toute la famille y trouvait sa place, deux adultes et quatre enfants.
Je vous explique comment on se casait lorsque nous partions passer la journée à la plage, sur le Vespa il y avait mon pere bien sûr, derriére lui, ma grande soeur de 15 ans, mon frére de 14 ans, dans le side, ma mére avec ma petite soeur de 1 an, a ses pieds les paniers avec le necessaire pour nourrir tout le monde.
Je ne me suis pas oublié, moi je trouvais ma place entre le scout et le side, c'etait folcklorique mais il fallait faire avec car mes parents ne pouvaient pas s'offrir une voiture.
Cela se passait dans le sud de L'Italie, dans la region des Pouilles (dans le talon de l'Italie) coté Adriatique.
Par la suite, nous-nous sommes déplacés en France à Bordeaux, et a l'age de 16 ans j'ai eu la chance de ma vie car j'ai été embauché comme apprenti mécanicien chez le concessionnaire régional Vespa les Ets. De Carvalho, j'y ai passe six anneés de bonheur car je cotoyais deux choses que j'aimais énormement, la mécanique et les scooters Vespa.
Pendant ces six années, en même temps, nous avons fait partie, les patrons et mécanos de la concession, du Vespa club Girondin.
Nous avons participé à des rassemblements, organisé des gimkanas, et efféctué des acrobaties a l'occasion de quelques fétes locales, nos fins de semaines etaient bien remplis.
Ensuite, dans les années 1963-64, les ventes des Vespas et autres scooters ont commencé à chuter, dues aux assurances qui avaient fortement augmenté leurs primes.
La concéssion Vespa a fini par fermer, il a fallu donc, aller chercher ailleur du travail, heureusement à l'époque on avait pas les mêmes problémes qu'ont aujourd'hui les jeunes, j'ai retrouvé rapidement une occupation, toujours comme mécanicien mais dans les travaux publics, vous pouvez imaginer le changement.
Mais, malgré celà, j'ai toujours gardé mon Vespa, acheté d'occasion, un 1955 que j'avais commencé a transformer en sport et que je n'avais pas eu le temps de terminer.
Puis les années ont passé, on fonde une famille, et lorsqu'on a des enfants on remplace par obligation, le scooter par une voiture.
Je suis tout de même resté fidéle à mon Vespa, je l'ai entreposé dans le garage de mon pére et il y est resté de longues années sans servir, car j'ai débuté, en changeant de société, les déplacements à l'étranger pendant plus de vingt ans.
Mais, la passion Vespa m'a rattrapé en 1989, je me trouvais en Inde depuis trois ans, (et la bas, des Vespas-Bajas il y en a des millions), quand je suis rentré dans une agence Baja dans la ville ou je me trouvais, et là il y avait des Piaggio T5 150 cm tout neufs, ça à été plus fort que moi, j'ai demandé le prix et comme ils coutaient moitié prix qu'en France, je m'en suis acheté un.
Je vous laisse imaginer le plaisir que j'ai eu, c'est comme si je n'avais jamais arrété, j'ai retrouvé les mêmes sensations que lorsque j'avais 20 ans, j'en ai même oublié ma voiture de fonction pour ne plus rouler qu'avec mon T5.
Bien sûr, je me le suis ramené en France ou il a fallu le passer aux mines car point de vue éclairage il n'était pas conforme au code européen.
Toujours en déplacement, entre deux chantiers, j'ai récupéré mon 55 afin de terminer sa transformation en sport, le démonter complétement, tout remettre en êtat, repeindre et remonter le tout en fignolant chaque détail.
Pour les passionnés de mécanique, voici ce que j'ai transformé sur mon 55 :
Carrosserie :
Découpe du tablier de 5 cm de chaque coté pour le rendre plus etroit.
Découpe généreuse du garde boue pour lui donner une forme style moto.
Découper le guidon afin de le retrecir, le centrer et ressouder puis le faire chromer.
Fabriquer un support de roue secours et le fixer au centre du plancher (entre les jambes).
Ponçage, mastiquage et peinture couleur rouge Madras.
Moteur :
Montage d'une boîte vitesses a 4 rapports récupérée sur un 150 GL accidenté.
Cylindre travaillé au niveau des transferts, échappement et admission.
Rabotage de la culasse.
Adapter un carburateur Dell'Orto Racing de 23 mm.
Adapter un silencieux échappement de GS 150 avec une sortie de 33 mm.
Equiper le scooter de 3 roues de 150 GL 3.50x9.
Ma carriére proféssionnelle étant terminée en 2002, et me retrouvant à la retraite avec beaucoup plus de temps qu'auparavant, je me suis dédié à la restauration d'un Vespa Acma de 1953 échangé avec un GS 160 que j'avais en piéces détachées, bien sûr le 53 a été complétement remis en état et repeint.
Et enfin, de 2005 à 2009 j'ai restauré un triporteur Acma de 1954.
Je suis assez satisfait du résultat final de ces restaurations, le tout se trouve dans mon garage bien protégés et comme vous pouvez l'imaginer, je suis aux petits soins pour mes Vespas et triporteur, je n'arréte pas de me les admirer les nettoyer et je n'en reviens toujours pas du travail que j'ai réalisé.
Je réve de me procurer un 150 GS, je suis sur une piste, mais le copain qui en posséde un, ne veut pas s'en séparer, pourtant il n'as pas le temps de s'en occuper, enfin, je croise les doigts, qui sait peut être il changerà d'avis.
Pour finir, je pense vous avoir prouvé ma passion pour les Vespas, je crois que je ne suis pas le seul dans ce cas, beaucoup de jeunes ont dejà et prendront la reléve des anciens, pour pérpétuer la belle histoire de ce merveilleux scooter qui est le VESPA.
Vespamicalement A.Rossi
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